La navette autonome est-elle l’avenir de la mobilité urbaine ?

Ce début d’année 2019 marque l’arrivée de nouvelles navettes autonomes en France. Le 19 février dernier, la navette Navya débarquait dans la station Val Thorens. Elle restera à disposition des vacanciers jusqu’au 5 mai. Plus à l’ouest, la navette autonome de Bouguenais transporte depuis le 1^er mars des passagers de la zone aéroportuaire. Zoom sur un nouveau mode de transport qui pourrait bien être l’avenir de la mobilité urbaine.

La mise en service des navettes autonomes

Vous en avez forcément déjà entendu parler. La navette autonome s’invite peu à peu sur les routes de France. Alors que, depuis 2016, on en apercevait occasionnellement une en période d’essai, les navettes autonomes sont désormais mises à disposition du public. A Paris, Nantes, Lyon ou encore Dunkerque, elles ont intégré le quotidien des citadins.

Ces véhicules autonomes, 100% électriques, sont équipés de multiples capteurs et caméras afin de se localiser et de se déplacer seuls en toute sécurité. Pour comprendre le fonctionnement de la navette autonome, cliquez ici. Ce nouveau moyen de transport peut donc se passer de la présence de l’homme : une avancée technologique qui continue de se perfectionner.

Les ambitions de la navette autonomes électrique

Les constructeurs de navettes autonomes sont ambitieux. Ils souhaitent révolutionner la mobilité urbaine grâce à un véhicule autonome, électrique, connecté et personnalisé. Face au désastre écologique et à l’urgence de remédier à la pollution aux particules fines, on ne peut que les encourager.

Les navettes autonomes représentent une alternative aux transports en commun publics, de plus en plus sollicités, mais pas seulement. En effet, leur premier but est ce qu’on appelle la « desserte fine » ou la solution « premier / dernier kilomètre ».

Plusieurs arrêts sont desservis sur un territoire restreint, afin de couvrir toute la zone. C’est pourquoi la navette trouve particulièrement bien sa place sur les sites industriels, les aéroports, les campus, les centres d’affaires ou les aires de loisirs.

La transformation du métier d’opérateur de transport

Dire que les navettes sont aujourd’hui 100% autonomes serait mentir. Si elles peuvent rouler en autonomie, elles ont encore besoin de la supervision d’un agent humain. L’opérateur de navette autonome fait désormais office de nouveau chauffeur de bus.

A bord des navettes, ces agents veillent au bon déroulement des trajets et s’assurent que le véhicule suit la bonne trajectoire. En cas de problème, de danger ou d’accident, ils peuvent intervenir manuellement sur la conduite.

Les constructeurs espèrent néanmoins que les opérateurs ne seront bientôt plus nécessaires à bord. L’un des futurs métiers de la mobilité urbaine consistera alors à contrôler plusieurs navettes autonomes à distance. Une perspective qui donne d’ores et déjà envie de suivre les formations existantes.

La navette autonome a donc un avenir prometteur devant elle. Bientôt, elle fera partie intégrante du paysage urbain pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement et plus adaptée à nos besoins.